artigo recomendado

Bolognesi, B., Ribeiro, E., & Codato, A.. (2023). A New Ideological Classification of Brazilian Political Parties. Dados, 66(2), e20210164. Just as democratic politics changes, so does the perception about the parties out of which it is composed. This paper’s main purpose is to provide a new and updated ideological classification of Brazilian political parties. To do so, we applied a survey to political scientists in 2018, asking them to position each party on a left-right continuum and, additionally, to indicate their major goal: to pursue votes, government offices, or policy issues. Our findings indicate a centrifugal force acting upon the party system, pushing most parties to the right. Furthermore, we show a prevalence of patronage and clientelistic parties, which emphasize votes and offices rather than policy. keywords: political parties; political ideology; survey; party models; elections

7 de setembro de 2015

a ascensão da direita brasileira

[Foto: El País,
Brasil, abril de 2015] 

ENTREVISTA
« La droite au Brésil est en plein essor »
07 SEPTEMBRE 2015 |  PAR MARILZA DE MELO FOUCHER
Adriano Codato est professeur de science politique à l'Université fédérale du Paraná (UFPR) et chercheur au CNPq. Chercheur associé au Centre européen de sociologie et de science politique de la Sorbonne (Paris-CESSP) , il coordonne l'Observatoire des élites politiques et sociales au Brésil. Je l'ai interrogé pour Mediapart sur la droitisation en cours au Brésil.
                                                               
Pourriez-vous expliquer au public français de Mediapart la droite brésilienne ? Quel est son profil?
La droite au Brésil est en plein essor. Cette expansion se déroule autour de trois domaines qui se renforcent mutuellement, le social, le politique et l’idéologie. Il existe un mouvement social de droite au Brésil, conservateur, autoritaire et violent, dirigée par la haute classe moyenne dans les grandes villes, qui s’oppose à la politique du Parti des Travailleurs et dénonce son problème le plus visible: la corruption du gouvernement.
Il y a, comme en Europe, une croissance  politique et électorale des partis de la droite. Cette croissance de la droite brésilienne ne profite pas aux vieux partis qui ont soutenu les gouvernements militaires pendant le dernier cycle dictatorial au Brésil (1960-1980). Ces vieux partis ont aujourd'hui d'autres acronymes: DEM, Les Démocrates, PP, Parti Progressiste. Ils ont perdu leur force politique au profit des micro-partis opportunistes et du nouveau parti de droite, le PSD (Parti Social Démocrate) qui survit, paradoxalement, grâce à son alliance avec le gouvernement du PT. En échange d'un soutien parlementaire, plus formel, le PSD a remporté deux portefeuilles ministériels avec des ressources budgétaires importantes. Tant les deux vieux partis de la droite brésilienne que les nouveaux soutiennent un programme profondément conservateur en termes de  morale et de droit. En tête de cette offensive réactionnaire se trouve le personnage, peut-être inconnu du public français, du député pasteur-évangélique. Cette droite morale-comportementale est en train d'essayer de révoquer au Brésil tous les droits obtenus par la civilisation occidentale au XXe siècle: les droits des minorités, les droits humains, le droit du travail, le droit pénal, la liberté de choix, etc. Le pire est que cette variante de la droite brésilienne impose un ordre de jour politique qui est de plus en plus assumé par tous les partis de la droite et d’autres plus au moins progressistes au Congrès National. Sa stratégie est de d’obtenir l’adhésion à ses idées, pour cela elle doit se battre sur plusieurs fronts et de diverses façons pour imposer son code réactionnaire.
Il faut souligner que le plus grand parti du Brésil, le PMDB, ensemble d’élus hétéroclites que réunit la droite, le centre droit et le centre gauche, préside l’Assemblée nationale. Son Président, Eduardo Cunha, est l'incarnation parfaite de ce mouvement réactionnaire, il appartient au groupe des députés évangéliques. La dernière variante est la droite idéologique, elle assume son idéologie économique néolibérale. Cette droite est présente sur la scène politique brésilienne dès les années 1990. En termes partisans, le PSDB, Parti de la Social-démocratie de l’ancien Président de la République Fernando Henrique Cardoso, est le parti qui soutient  ces positions dans le «débat public». Le débat public mérite des guillemets car au Brésil ce type du débat sur les prescriptions économiques n’a pas vraiment d'espace public. Les grands oligopoles privés de communication (la grande presse « Folha », « ESTADAO », « VEJA », le réseau de TV Globe, UOL, etc.) sont responsables de la fabrication et la diffusion d’un discours hégémonique néolibéral. Ils sont dominants dans tous les moyens de communication (journaux, radios, télévisions et sur l’Internet).
Quelle est la motivation des organisations de droite à occuper aujourd’hui l’espace dans les rues, dans les réseaux sociaux qui auparavant étaient occupés par les organisations sociales, surtout par une militance de sensibilité de gauche?
Il existe deux sources de mécontentement. Une est plus explicite et consciente, l'autre implicite et peut-être inconsciente. La raison principale est selon eux la corruption des dirigeants et des élus du PT. Je dis «du PT» parce que cette indignation est très sélective. Ni les mouvements sociaux de la droite qui ont défilé contre le gouvernement fédéral à trois occasions  cette année (en mars, avril et août), ni la grande presse brésilienne, ni les membres du pouvoir judiciaire ne sont très intéressés à souligner que d'autres partis politiques sont impliqués dans les schémas politiques de corruption que les membres de la direction du PT sont prétendument accusés de coordonner, par exemple le Parti Progressiste (PP) et le Parti du Mouvement Démocratique Brésilien (PMDB). Les dénonciations duparti rival, le Parti de la social-démocratie brésilienne (PSDB) du candidat déchu Aécio Neves ont été minimisées, ignorées ou délibérément cachées dans les manchettes des journaux. Toutefois, la corruption est le principal sujet de préoccupation de la classe moyenne brésilienne (professions libérales, petites et moyennes entreprises, hauts fonctionnaires, etc.), la base sociale de ces nouveaux mouvements depuis toujours. Tant et si bien que cette même couche sociale a été au cours des années 1980-1990, le terrain de chasse électoral favoris du PT, lorsque le Parti des Travailleurs faisait de la  «moralisation de la politique» sa principale arme face à ses adversaires.
L'autre raison, moins apparente et moins consciente, vient du fait que la classe moyenne traditionnelle doit partager deux droits fondamentaux de la citoyenneté moderne – le droit de vote et le droit de consommer. Aujourd’hui ces droits sont garantis aux couches de la classe moyenne inférieure, aux travailleurs manuels et à ceux qui vivaient auparavant en marge du capitalisme brésilien. Et cela leur semble insupportable.
Quel est l'agenda politique des groupes qui constituent cette nouvelle droite? Pourquoi certains jeunes vont rejoindre cette droite réactionnaire, très proche du fascisme?
Il y a dans les slogans de ces groupes en public, mais aussi dans les commentaires privés, ce que je qualifierais un «racisme de classe». Le racisme de classe fonctionne comme une mécanique de préjugés perverses. Alors que dans le racisme traditionnel, le sentiment de supériorité  est dirigé contre un groupe ethnique («race») considéré comme inférieur, soit pour des raisons biologiques, soit pour des raisons historiques, le racisme de classe est dirigé contre un groupe défini par ses caractéristiques socio-économiques et il construit à son propos toutes sortes de préjugés. Les «pauvres» (c’est-à-dire ceux qui ont gravi l’échelle sociale pour devenir des consommateurs) sont ignorants parce qu'ils méconnaissent les vraies informations que seule la classe moyenne traditionnelle prétend avoir sur la politique, sur le fonctionnement de l'économie, sur l’utilisation des impôts, etc. Ils sont irrationnels, parce que les raisons qui motivent leur vote sont illégitimes pour les priorités établies par cette classe moyenne violente et autoritaire. Et ils sont incompétents parce que, après tout, ils sont pauvres. C’est dans  ce contexte qu’il faut comprendre l'aversion qu’ils ont de la Bourse Famille (son «assistancialisme »), la haine des quotas raciaux (le sabotage de la «méritocratie»), l'étonnement devant l’accès aux biens de consommation des classes moyennes de ceux qui n’en avaient pas les moyens  ("le capitalisme" finalement ...). Ainsi, ce n’est pas un programme conservateur, mais hautement réactionnaire contre la transformation de la société brésilienne. Mais aussi hautement  rétrograde pour rétablir, si possible, l'ordre pré-PT.
Comment le PT et la gauche réagissent-ils à cette nouvelle organisation de la droite et à la propagation de la haine?
Le PT semble surpris par toutes ces accusations et cherche à survivre en quelque sorte, même en s’éloignant du gouvernement de Dilma Rousseff – un gouvernement de coalition dirigé par le PT lui-même (1). L'arrestation des dirigeants du Parti des travailleurs, la condamnation des anciens présidents du PT (José Genoino et José Dirceu) et de ses deux trésoriers (Delúbio,Vaccari) ont surpris et mis en colère une partie importante des militants et de la grande majorité des sympathisants. En gros, je pense que nous pourrions utiliser une analogie basée sur le modèle Kübler-Ross (2) des cinq étapes du deuil: le déni, la colère, le marchandage, la dépression, l'acceptation. Le déni, quand toute accusation contre le parti était considérée comme une invention des ennemis ; la colère, contre la presse, la justice, la police fédérale (tous les trois très partiaux et contre le PT); le marchandage avec la réalité, finalement tous les partis politiques au Brésil se financent avec des schémas légaux et illégaux; la dépression, avec ce sentiment d'impuissance typique face à la situation créée par certains dirigeants du parti. Je ne sais pas, cependant, si nous avons déjà atteint le stade de l'acceptation. La catastrophe politique et économique du deuxième gouvernement de Dilma Rousseff pourrait l’accélérer.
La grande presse cite le Parti des travailleurs comme un parti mourant… Pourtant le nombre d'adhésions au PT a continué à augmenter. Il est passé de 1 054 671 à 1 587 882 à l'échelle nationale, ce qui équivaut à une augmentation de 50,3% entre 2005 et 2015. Le PT en tant que parti a-t-il encore des militants ou est-il devenu un parti d’adhérents sans militants? Comment expliquer cette contradiction politique ?
L’adhésion à Lula da Silva est toujours très forte électoralement. La mémoire des résultats positifs de son gouvernement est très présente dans les classes populaires. Même si l'élection présidentielle de 2018 est encore loin, les enquêtes lui donnent 30% des intentions de votes. Une étude du politologue Osvaldo Amaral a montré que le PT reste attractif pour certains secteurs de la société civile et a considérablement augmenté son nombre d’adhérents. En 2010, la dernière année de gouvernement de Lula, 10 parmi 1000 électeurs étaient affiliés au parti PT. L'augmentation du nombre des adhérents du Parti des Travailleurs est le résultat de deux choses: d'abord, le Parti des Travailleurs a le contrôle du pouvoir exécutif fédéral, cela lui a permis de distribuer davantage de postes politiques; ensuite parce que le PT n’est plus un parti de niche idéologique (comme en 1980), mais un parti qui a investi dans l'adhésion de masse comme un moyen d'étendre sa présence sur tout le territoire. Peut-être le plus impressionnant que le nombre d’adhérents est la présence  du PT dans 97% des 5 500 municipalités existantes au Brésil.
Par contre, la face publique du parti, ses représentants au gouvernement et au parlement, est profondément affaiblie à la suite des scandales de corruption et, il est probable que le PT va souffrir sa plus grande défaite électorale lors des élections municipales en 2016. Il faut souligner que les Brésiliens aujourd’hui ne s’identifient pas subjectivement ou idéologiquement avec les partis politiques. Les sondages d'opinion  en 2015 montrent que 66% de la population n'a  de sympathie pour aucun parti, ce pourcentage est le plus élevé depuis 1988, selon l’institut IBOPE. Le même sondage montre que parmi ceux qui se reconnaissent une identité dans un parti, 14% sont favorables au PT et 6% au PSDB Parti de la social-démocratie brésilienne. En avril 2013, pas moins de 36% préféraient le PT.
(1) Le front de coalition  du gouvernement de Dilma Rousseff est formée par PT, PMDB, PSD, PPPRPROSPDTPCdoB e PR
(2) Elisabeth Kübler-Ross, née le 8 juillet 1926 à Zurich en Suisse et morte le 24 août 2004 aux États-Unis, est une psychiatre et une psychologue helvético-américaine, pionnière de l'approche des « soins palliatifs » pour les personnes en fin de vie.
Les plus grands partis politiques au Brésil par nombre d’adhérent selon le registre du Tribunal Supérieur Electoral :
1.     Le Parti du Mouvement Démocratique Brésilien (PMDB) – Un vrai cocktail politique (centre gauche, centre droite et droite)2.351.936 adhérents
2.     Le Partie des Travailleurs (PT)-Centre gauche et gauche (plusieurs tendances politiques) 1.587.882 adhérents
3.     Le Parti Progressiste (PP) : droite 1.414.630 adhérents
4.     Le Parti de la social-démocratie brésilienne (PSDB)- Avant considéré comme centre gauche, social-démocraque, aujourd’hui il réunit aussi des élus du centre droit et de la droite-1.350.11 adhérentes
5.     Parti démocratique travailliste- PDT Centre- Gauche -1.208.123 adhérents
6.     Parti des Travailleurs du Brasil- PTB – défini comme centriste et souverainiste 1.185.070 adhérents
7.     Les Démocrates (DEM)-Droite, conservatrice libérale-1.087.613 adhérents
8.     Partis de la République (PR) : Centre-Droit- 765.949 adhérents
9.     Parti Socialiste Brésilien (PSB) : Centre-gauche- 582.211 adhérents
10.  Parti Populaire Socialiste (PPS)-Ancien Parti Communiste converti aujourd’hui au Centre-droit- 464.785 adhérents

fonte: http://blogs.mediapart.fr/blog/marilza-de-melo-foucher/070915/la-droite-au-bresil-est-en-plein-essor

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6 de agosto de 2015

um estudo da dinâmica das elites políticas regionais em contexto autoritário

[Hildegard Rosenthal,
São Paulo, anos 1940] 


ARTIGO

Estado Novo no Brasil: um estudo da dinâmica das elites políticas regionais em contexto autoritário

The New State in Brazil: A Study of the Dynamics of Regional Political Elites in an Authoritarian Context

Adriano Codato

This article reconstructs the logic of the reconstitution of the state-level political class during the "New State" period in Brazil. The author depict the mechanisms of political support formation by the national elite as well as the principles that guided the relationship between the regional elite and the higher echelons of the state and federal executive branches and, specifically, how the president of the Republic exercised his authoritarian prerogatives towards the regional decision-taking classes. The case of São Paulo is granted particular attention, but the political situations in Minas Gerais, Rio Grande do Sul and Paraná are also approached. Two notions are advanced in order to understand this process: "variable geometry" and "institutionalized personalism". As a conclusion, the article challenges the idea according to which the selective politics of the conservation/renovation of directing classes must be inscribed within the cooptation of elites. The notion of political transformism is deemed more appropriate, entailing in the fabrication of a new ruling class through the selective destitution of the enemy group by the more powerful elite.

Key words: political elites; Brazilian politics; Getúlio Vargas; New State; circulation of elites

como citar:
Codato, Adriano. (2015). Estado Novo no Brasil: Um Estudo da Dinâmica das Elites Políticas Regionais em Contexto Autoritário. Dados, 58(2), 305-330.

clique aqui
http://bit.ly/1M72tRI
ou aqui
http://bit.ly/1M72BAD

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25 de junho de 2015

entrevista a nova/velha direita brasileira

[Photographer: 
Jose Luiz Saez Martinez
iPhone 6] 

Entrevista Adriano Codato
Agência Pública http://apublica.org/

Agência Pública: Vemos cada vez mais sites de direita e demonstrações nas ruas que exibem faixas contra Bolsa-Família, Cotas Raciais, e até uma curiosa palavra de ordem, defendida pelo jovem líder do MBL, Kim Kataguiri, pedindo "Mais Mises, menos Marx". A direita cresceu entre a juventude ou saiu do armário? O senhor diria que ela foi mobilizada principalmente contra os programas sociais dos governos do PT?

Adriano Codato: Há as duas coisas. A direita, como corrente parlamentar, voltou a crescer, revertendo o movimento de queda constante do número de representantes na Câmara dos Deputados que se observava desde 1994. A extrema-direita, como corrente de opinião, começou a aparecer com uma estridência até então inédita (ou ao menos sem precedentes desde o fim do comunismo). Ocorre que se essa extrema-direita é, em termos ideológicos, idêntica àquela do período da Guerra Fria, hoje tem, graças ao estrondo proporcionado pelas novas mídias e à bajulação da velha mídia, um alcance muito maior do que jamais teve. Por sua vez, se a direita parlamentar conta ainda com o concurso das suas figuras políticas tradicionais (o grande proprietário, o médio empresário, o cacique partidário, etc.), hoje se vê revigorada por uma nova legião de políticos dos partidos fisiológicos e pela figura emblemática do pastor-deputado. Temos assim um cenário em que uma extrema-direita pretensamente moderna (“menos estado, mais mercado”) precisa se contentar em se ver representada politicamente pelo baixo clero e por tudo o que há de mais atrasado, reacionário e obscurantista em termos civilizacionais que a cena política do Brasil pode produzir. A fotografia em que os líderes dos Revoltados on line e do Movimento Brasil Livre posam alegremente com os deputados Jair Bolsonaro e Eduardo Cunha é, me parece, a síntese disso. Essa é, por enquanto, a vanguarda da oposição, visto que o PSDB, ou melhor dizendo, alguns dos seus líderes, não parece muito à vontade para assumir, ainda, uma agenda abertamente de direita.


Agência Pública: Os que se dizem "liberais" no país vão desde empresários que participaram de conselhos de administração de estatais e câmaras do setor empresarial, como Gerdau, até outros que se dizem libertarians como Salim Mattar, da Localiza. Pode se falar em tendências de direita no Brasil como os Libertarians, os Tea Partiers ou os Evangélicos americanos? Há uma aliança programática entre as diversas tendências da direita para derrubar o estado de bem-estar social que identificam com o PT?

AC: Não há essa aliança, nem em termos programáticos, nem em termos político-eleitorais. Ou no Brasil não há ainda uma aliança entre antiestatistas (nosso equivalente dos Libertarians), antipetistas (nossos Tea Partiers, só que menos ideológicos) e antiminorias (a santa cruzada dos nossos Evangélicos) porque, penso eu, as agendas dos três grupos ainda não se aproximaram suficientemente uma da outra. E porque, principalmente, não há um líder ou um partido que possa encarnar num mesmo movimento as três bandeiras. Celebridades de internet e polígrafos das várias mídias não contam a não ser como agitadores e propagandistas das três figuras da direita nacional. Talvez Geraldo Alckimin, da Opus Dei, dizem os entendidos em sua biografia, possa fazer essa síntese ultraconservadora em 2018. Eduardo Cunha pode ser entendido então como um experimento para ver se a coisa engrena. Nesse contexto, a ojeriza ao Bolsa Família (seu “assistencialismo”), o ódio às Cotas Raciais (a sabotagem da “meritocracia”), o espanto diante da abertura dos bens de consumo privativos das classes médias aos remediados (o “capitalismo”, enfim...) são mais a desculpa para se opor ao PT e ao seu governo do que a razão real que os anima. Quem de fato se aflige com tudo isso são as altas camadas médias, que aliás estão onde sempre estiveram, nem mais à direita nem mais à esquerda, e que pensam como sempre pensaram: que a política é um privilégio dos letrados, que os cursos superiores são o destino dos bem-nascidos, que a corrupção é o único mal nacional e que pobre deveria é andar de ônibus.


Agência Pública: Algumas organizações como o Studentes for Liberty, bancado por um pool de fundações de direita americana (Cato, Koch Brothers, Atlas) afirmam ter influenciado a formação de jovens livres de direita no Brasil, incluindo os líderes do MBL e jovens líderes empresariais como Hélio Beltrão Filho (grupo Ultra) e o presidente do IEE, Frederico Hilzendeger. Essas instituições também tem ramificações significativas em outros países latino americanos, como a Venezuela e a Bolívia. O senhor tem conhecimento de algum tipo de avanço dessa direita internacionalmente? Ou eles significam menos do que pretendem?

AC: Não sei nada sobre isso. Mas é sempre prudente acreditar no pior. O fato é que ninguém faz política sem dinheiro, sem organização e sem mobilização. Então, seria ingênuo imaginar que os jovens de direita no Brasil são apenas gerados pelos vídeos do Olavo de Carvalho no Youtube.



Agência Pública: Como o senhor dividiria a direita brasileira? Em que facções? Elas se distribuem em diferentes partidos ou podemos considerar algum deles como sede da direita ideológica?

AC: Será necessário nos próximos anos um baita esforço por parte da academia para compreender essa nova/velha direita brasileira. Nesse sentido, a topografia desse grande campo reacionário ainda está por ser feita. Sugiro, provisoriamente, uma divisão dessa direita, que ainda teima em não dizer seu nome, em três grandes alas: a político-institucional, a moral-comportamental e a econômico-liberal. As duas primeiras se encontram e se resumem na figura do pastor-deputado, mas, para usar a linguagem dos Evangelhos, não há só uma forma de manifestação desse fenômeno. Seu “nome é Legião, porque são muitos”. A direita institucional tem progressivamente deixado de concorrer às eleições proporcionais pelos grandes partidos (DEM, PP, PTB) e se alojado nas micro-legendas que costumamos chamar de partidos fisiológicos (por oposição aos ideológicos). Vamos ver aonde isso vai. A direita “comportamental” tem uma agenda conservadora bem definida contra todos os direitos do século XX: os direitos das minorias de gênero, os direitos humanos, os direitos trabalhistas, o direito penal, etc. Essa variante da direita brasileira se acha em quase todos os partidos do Congresso e seus apóstolos não são sempre e necessariamente o pastor-deputado. Até porque é preciso lutar em várias frentes. A direita “liberal” (em termos econômicos) é, me parece, a que está aí há mais tempo: escreve nos jornais, recita no rádio, declama na TV, posta na internet o receituário de sempre em defesa do capital rentista (“apertar o cinto e gastar com juros”). Enfim: que uns tenham PhD por Chicago e outros sejam pregadores na Baixada Fluminense, que uns se metam em parecer Carlos Lacerda na tribuna e outros ressuscitem o militar autoritário são instantâneos de uma corrente política que parece estar se firmando entre o eleitorado das grandes cidades. A ver.
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15 de junho de 2015

da polícia à política

[Deputado Jair Bolsonaro (PP-RJ)
crédito: Gazeta do Povo]


Da polícia à política: estudo de candidatos e eleitos à Câmara dos Deputados do Brasil provenientes das forças repressivas do Estado

by Adriano Codato, Fabia Berlatto

Das eleições de 1998 até as de 2014, 972 integrantes das forças policiais e militares se candidataram a deputado federal no Brasil. O objetivo deste paper é investigar os perfis social e político dos integrantes das forças repressivas do Estado que se lançaram na política institucional. Os dados indicam uma forte oscilação entre os grandes partidos de direita, os pequenos partidos de direita e os partidos fisiológicos de uma eleição e outra. Entre 1998 e 2014, por exemplo, a porcentagem de candidatos das forças nos partidos fisiológicos passou de 10% para mais de 30%.  Essa oscilação permitiu perceber uma característica importante sobre o grupo: há uma forte “infidelidade partidária” entre os candidatos oriundos das forças de segurança. Sugerimos que essa “infidelidade partidária” está ligada a quatro fatores: o primeiro é o fator legal, ou seja, ao impedimento constitucional de militares se filiarem a partidos políticos, exceto depois que são consagrados candidatos. O segundo fator diz respeito à estratégia política dos pequenos partidos fisiológicos em lançar muitos candidatos, inflacionando suas nominatas. O terceiro fator, que pode explicar a presença de candidatos com esse perfil também em partidos de esquerda ou mesmo de centro, tem a ver com demandas por reformas nas estruturas das polícias. E o quarto fator diz respeito à posição que assumem contra a política, os políticos e os partidos. A filiação a pequenos partidos e a partidos fisiológicos representa a intenção de se diferenciar dos políticos profissionais e do estilo de política que esses últimos praticam.


In: Congreso internacional: Élites y liderazgo en tiempos de cambio, 2015, Salamanca. Espanha, 10-11 junho.

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27 de maio de 2015

dinheiro, profissão e partido

[Senado Federal. Plenário
Teto com placas metálicas
Foto Edgard Cesar] 


ARTIGO

Dinheiro, profissão e partido: a vitória na eleição para deputado federal no Brasil em 2010

Emerson Urizzi Cervi, Luiz Domingos Costa, Adriano Codato, Renato Perissinotto


RESUMO

A partir de banco de dados com 4.124 candidatos à Câmara dos Deputados nas eleições de 2010, este artigo avalia o peso das variáveis "ocupação", "tipo de partido político" e "financiamento das campanhas" no desempenho eleitoral dos competidores a uma cadeira no legislativo federal. O artigo conclui que pertencer a partidos políticos grandes e organizados, ter experiência política prévia (especialmente na própria Câmara dos Deputados) e possuir alta capacidade de arrecadação de recursos financeiros são condições fundamentais para determinar o sucesso eleitoral do candidato. Tais dados apontam para a profissionalização dos quadros eleitos no Brasil e para a crescente institucionalização do universo político nacional.

Palavras-Chave: eleições de 2010; deputado federal; financiamento de campanha; recrutamento político; político profissional



Sociedade e Estado, 30(1), 189-205


clique aqui
http://ref.scielo.org/d6vn4r

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26 de maio de 2015

institutional configuration of sport policy in Brazil

[Clube do Congresso.
Athos Bulcão.
Brasília - DF]

artigo:
The institutional configuration of sport policy in Brazil: organization , evolution and dilemmas

Mendes, A.; Codato, A.

Brazil has become the center of the spotlight of the whole world recently, amongst many other reasons, one of them was because it was chosen to host a series of mega sporting events — Pan American Games in 2007, Confederations Football Cup in 2013, Fifa Football World Cup 2014 Games and 2016 Olympic and Paralympic Games in 2016. However, little is known about the country’s administrative governmental structure focused on sport policy. The available studies focus their analysis on the sport policies content, but not on the arrangement of its structural decision-making. The main aim of this article is indeed to describe, based on official documentation, the evolution and the current arrangements of the government responsible for the administrative structure for the planning and implementation of sports policies in Brazil. Thus, we tried to list the main prob- lems arising from the organization of the Brazilian sports’ management. These problems are: (1) inappropriate institutional structure in terms of human resources and obstacles to participation by other social actors beyond the officials (parliament and members of the Ministry of Sports) in the sports policy; (2) disarticulation between public institutions generating redundancies and conflicts of jurisdiction due to the poor division of labor between bureaucracy agencies; and (3) inadequate planning proved by the lack of organization of some institutions, and by the lack of assessment and continuity of public policies over time. Therefore, we must emphasize those problems from above, and due to these administrative arrangements, Brazilian sports’ policy has big challenges in the sport development in this country, which includes the creation of a national “system” for sports and a priority investment in sport education.


Mendes, A. & Codato, A., 2015. The institutional configuration of sport policy in Brazil: organization , evolution and dilemmas. Revista de Administração Pública, 49(3), pp.563–593.

access PDF
http://bit.ly/1cgFLbb

18 de abril de 2015

futebol e ditadura

[Rio de Janeiro.
Thomaz Farkas,
1947]

Especial
À moda da ditadura: “Vestir a camisa da seleção e homenagear militares”

Cientista político analisa cultura do mandonismo no futebol brasileiro e questiona protestos com escudo da CBF

Por: Breiller Pires, da PLACAR16/04/2015 às 17:14 - Atualizado em 16/04/2015 às 18:16

Cartolas e seus mandatos intermináveis à frente de clubes e federações. Desmandos e monopólio de poder da Confederação Brasileira de Futebol. Censura e repressão nos estádios. Para Adriano Codato, doutor em ciência política, professor da Universidade Federal do Paraná e coordenador do Observatório de Elites Políticas e Sociais do Brasil, as medidas autoritárias do futebol remetem ao período da ditadura. No momento em que alguns brasileiros clamam por intervenção militar no governo, ele critica as tentativas de açoite à democracia por parte do movimento que ostenta a camisa da seleção como símbolo de suas reivindicações.

O fato de ter sido um dos braços de sustentação da ditadura militar no Brasil contribui para que o futebol continue nutrindo resquícios daquele período?

Não é possível estabelecer uma relação de causa e efeito entre esses dois fenômenos. Os traços autoritários e, mais do que isso, arbitrários e despóticos presentes no futebol, seja na prática de juízes, seja na de dirigentes e técnicos, têm mais a ver com a cultura autoritária do país. Essa cultura a ditadura não inventou, mas aprofundou-a e a expandiu para além da política. No futebol nacional, há cultura do mandonismo: segundo o raciocínio das torcidas e de parte da crônica esportiva, o capitão deve mandar no time, o técnico no capitão (e, por extensão, em todo o time), o diretor de futebol no técnico e o presidente no diretor. Não é propriamente uma cadeia racional de comando, mas uma estrutura hierárquica, parodiando a estrutura militar (daí as metáforas “capitão”, “comandante”, etc.), que só se justifica em função dos caprichos daquele que pode mais nessa relação perversa. Com isso, quem se engana é a torcida, porque lhe contaram que ela é o patrão máximo do clube.

Um terço dos presidentes de federações está no poder há mais de 20 anos. A falta de alternância nas posições de comando do futebol interfere diretamente em medidas autoritárias, como a recente “lei da mordaça”, no Rio de Janeiro?

Esse é um efeito da cultura autoritária e da sua representação política no futebol, o mandão local. Pode ser o chefe de uma facção de torcida organizada, o dirigente sabe-tudo, o presidente do clube ou da Federação. Os dirigentes comportam-se como se estivessem administrando um negócio que lhes pertence, como uma fazenda. Isso ajuda a explicar comportamentos como os do “coronel Eurico Miranda”, do “coronel” Mario Celso Petraglia, do “coronel” Marin.

Na época da Democracia Corintiana e das Diretas Já, os estádios se tornaram espaços notórios de questionamento do regime, tanto nas arquibancadas como no campo. Hoje, nas novas arenas, torcedores têm sido impedidos de levar faixas de protesto contra clubes e federações. Acredita que houve o futebol, como um instrumento democrático, retrocedeu?

Como canal de vocalização de demandas democráticas, sim. Mas o futebol segue sendo uma arena, até mesmo nas novas “arenas”, em que toda sorte de recalque político se manifesta. E se manifesta da maneira menos politizada possível. Três exemplos: o racismo, a homofobia e a intolerância.

Manifestações de pessoas vestidas com camisas da seleção e bandeiras do Brasil, que pedem a volta da ditadura, se encaixam nesse contexto?

No Brasil, há um fenômeno sintomático e contraditório em curso. Ele pode ser visto nas passeatas que exigem a destituição da presidente eleita em 2014. A contradição mais óbvia é protestar contra a corrupção fantasiado com a camisa da seleção da CBF. Existe também um fenômeno que não se via desde os anos 1970: a identificação da seleção brasileira, das suas cores, da sua simbologia, com o Brasil. Como se o país se reduzisse a isso ou se essa fosse sua melhor expressão. Esse orgulho nacionalista surge, paradoxalmente, num momento em que não há muito do que se orgulhar em termos futebolísticos. Essa é a segunda contradição. Por fim, não deixam de ser sintomáticas as manifestações autoritárias contra as regras do jogo, contra a democracia. Amaldiçoar o comunismo, cantar a plenos pulmões o hino nacional, vestir a camisa da seleção e homenagear os militares são coisas que eu só havia visto no governo do general [Emílio Garrastazu] Médici.

Fonte: PLACAR
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22 de janeiro de 2015

diretores do Banco Central do Brasil nos governos Cardoso, Lula e Dilma

[Banco Central do Brasil
Corrimão em acrílico
Brasília - DF] 


Observatório de Elites Políticas e Sociais do Brasil

DOI: 10.13140/2.1.3804.1920
Newsletter. Observatório de elites
políticas e sociais do Brasil. NUSP/UFPR, v.2, n. 5, janeiro. p. 1-17. 2015. ISSN 2359-2826



Diretores do Banco Central do Brasil nos governos Cardoso, Lula e Dilma: uma radiografia dos seus backgrounds educacionais.

Adriano Codato (ufpr)
Marco Cavalieri (ufpr)


Resumo: O artigo analisa a trajetória acadêmica (graduação e pós-graduação) de 39 diretores do
Banco Central do Brasil que serviram nos governos Cardoso, Lula e Dilma entre 1995 e 2014.
Evidencia, a partir de dados compilados das biografias individuais, a influência da formação
ortodoxa em Economia sobre a maior parte desse grupo de elite. Essa constatação é mais notável
ainda quando se examina o subgrupo de 19 diretores detentores de diplomas de doutorado, 75%
obtidos nos Estados Unidos em departamentos do mainstream da área.


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17 de janeiro de 2015

onde estão os trabalhadores nas listas de candidatos dos partidos brasileiros?

[South Chine 
Morning Post] 



Observatório de Elites Políticas e Sociais do Brasil

DOI: 10.13140/2.1.3558.6884
Newsletter. Observatório de elites políticas e sociais do Brasil. NUSP/UFPR, v. 2, n. 2, p.1-14

Onde estão os trabalhadores nas listas de candidatos dos partidos brasileiros?

Luiz Domingos Costa (ufpr/nusp)
Bruno Bolognesi (ufpr/nusp)
Adriano Codato (nusp/ufpr)


Resumo: O texto procura dimensionar a presença e a evolução do número de trabalhadores
manuais nas listas eleitorais dos partidos brasileiros nas eleições para deputado federal de 1998 a
2014. A constatação fundamental do trabalho é que o grosso de candidatos oriundos das
ocupações mais populares se deslocou do Partido dos Trabalhadores para os partidos pequenos e
para os partidos novos nas últimas eleições. Para tentar explicar isso, esboçamos duas hipóteses: a
proliferação de partidos contribui para estender as oportunidades de candidaturas até a base da
pirâmide social brasileira; e as mudanças no interior do PT parecem fazer com que o partido prefira
políticos cada vez mais profissionais nas disputas eleitorais proporcionais.

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ou aqui [Academia.edu]
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13 de janeiro de 2015

classificando ocupações prévias à entrada na política

[Masks Of Present 
Day Politicians
1948, Ralph Morse] 




Codato, A., Costa, L.D. & Massimo, L., 2014. Classificando ocupações prévias à entrada na política: uma discussão metodológica e um teste empírico. Opinião Pública, 20(3), pp.346–362.

O artigo propõe uma discussão metodológica sobre definição, classificação e mensuração de posições sociais de origem para o estudo do recrutamento de elites políticas. Para tanto, apresenta diferentes estratégias teórico-metodológicas para enquadrar a variável “ocupação prévia à carreira parlamentar” e sugere a pertinência de um critério mais analítico que sociográfico na codificação das profissões. Sustenta-se que o recrutamento político pode ser mais bem apreendido por meio de uma tipologia que leve em conta, na linha sugerida por Max Weber, variáveis econômicas e sociais (e não exclusivamente variáveis institucionais). No teste empírico desses critérios, foram utilizados dados sobre candidatos a deputado federal no Brasil em 2006 e 2010 para simular o rendimento de uma classificação alternativa. Essa classificação está baseada em três parâmetros: a flexibilidade da carreira profissional do candidato, o valor social dessa ocupação e sua afinidade com o mundo político. O resultado revelou que as clivagens de gênero podem ser reforçadas pelo tipo de atividade exercida, antes mesmo que filtros institucionais produzam seus efeitos.


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ou aqui [Academia.edu]

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2 de janeiro de 2015

candidatos policiais na política nacional

[Captain Renault
Casablanca's policeman] 





Candidatos policiais na política nacional: uma análise dos aspirantes a deputado federal
Fábia Berlatto
Adriano Codato


DOI: 10.13140/2.1.3654.4320
Newsletter. Observatório de elites políticas e sociais do Brasil. NUSP/UFPR, v. 1, n. 7, p.1-16.

Das eleições de 1998 até as de 2014, 972 integrantes das forças policiais e militares se candidataram a deputado federal no Brasil. O objetivo deste paper é investigar os perfis social, político e ideológico dos integrantes das forças repressivas do Estado que se lançaram na política institucional. Através de estatística descritiva, ressaltamos as especificidades desse grupo. Achados iniciais mostraram que se a passagem da polícia à política era feita, nos anos 90, através de grandes partidos de direita, atualmente ela se dá via pequenos partidos sem identidade ideológica muito clara (partidos “fisiológicos”).

Acesse em:
http://bit.ly/1xza32w

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29 de dezembro de 2014

parlamentares eleitos no Brasil em 2014 por partido político (deputados federais, estaduais, distritais e senadores)

[banco de dados do
Observatório de elites políticas e sociais
do Brasil http://observatory-elites.org/]




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